Main tendue à une maman que personne ne souhaitait aider à accoucher

J’ai oublié le visage des sages-femmes maintenant. Je n’ai voulu garder le souvenir que de la dernière.

Le souvenir ému et reconnaissant de la main tendue à une maman que personne ne souhaitait vraiment accoucher, le souvenir encore étonné de son implication, mettant en relation médecins, neurologue, haptonomie, pédiatres et parents malheureux. La forte émotion en relisant ses lettres et messages, en évoquant son empathie hors du commun, sa délicatesse, son accompagnement, sa douceur et sa sérénité si apaisantes. Et surtout face à la malformation du bébé ce sourire généreux qui ne l’a jamais quittée, le geste précieux pour déposer le bébé dans nos bras, elle avait su délicatement envelopper le visage de notre petite fille quand tant d’obstétriciens n’avaient pu citer que des obstacles. Dans des émotions aussi fortes notre relation est devenue amicale, je l’espère,  marquée de notre reconnaissance pour avoir su donner à la naissance de notre fille la dignité que d’autres ne pouvaient nous offrir. C’est par tous ces gestes que l’accueil de notre bébé a pu se faire dans la paix et l’amour immense qui l’a vue naître a certainement nourri son incroyable envie de vivre et son improbable envie de grandir. Merci
Anonyme