Le Collectif Sages-femmes de demain dénonce l’acharnement des députés pour faire pratiquer l’IVG par les sages-femmes

 Le récent événement de Lille jette le trouble sur la profession : une jeune sage-femme stagiaire semble avoir été entraînée à poser un acte qui ne relève pas de sa compétence, avec un résultat (un avortement involontaire provoqué) qui endeuille une patiente. Le Collectif Sages-femmes de demain refuse qu’on fasse porter aux sages-femmes un acte qui n’entre pas dans l’essence de leur profession.

Le Collectif Sages-femmes de demain réaffirme sa ferme opposition à la prescription de l’IVG par les sages-femmes et demande aux Sénateurs de revenir sur cette mesure qui dénature leur métier.

Pour Olivia Déchelette, porte-parole du Collectif Sage-femme de demain : « Notre mission est d’aider les femmes en assurant la préparation, l’accompagnement et le suivi des naissances. Nous nous battons toutes aujourd’hui pour des maternités toujours plus sures, mais aussi plus naturelles. Or, la France manque déjà de sages-femmes pour assurer le bon accueil des 830.000 naissances annuelles. Il est inadmissible qu’un bouleversement législatif sans débat menace aujourd’hui notre métier. Pourquoi vouloir nous faire prescrire et administrer l’IVG médicamenteuse, qui est du strict ressort des médecins ? »

Le Collectif Sages-femmes de demain rassemble, en 2011, 2079 sages-femmes, attachées à  la revalorisation de leur profession et l’évolution de leur métier vers une pratique toujours plus sure mais aussi plus naturelle.

En janvier 2009, il a  ouvert le site d’information et d’échange www.sages-femmes.info

Publié le 20 mai 2011